Le rôle de l’avocat : conseiller et défendre
L’avocat est à même de vous conseiller et de vous défendre dans la plupart des difficultés ou litiges que vous rencontrez. Dans un grand nombre de cas, il n’est nul besoin d’un spécialiste pour traiter la question posée. Toutefois, si tel était le cas, votre avocat peut vous orienter vers un autre conseil pour étudier votre dossier, ou un de ses aspects. Ainsi, dans le cadre d’un divorce où il existe un patrimoine important à partager entre les époux, il peut se révéler utile d’avoir recours à un spécialiste en droit fiscal.
Votre avocat travaille également en étroite relation avec les autres professionnels du droit ou de la gestion qui peuvent être utiles à votre dossier : notaire, expert-comptable, huissier… Une bonne collaboration entre ces différents intervenants s’avère souvent indispensable pour mener à bien la mission confiée à l’avocat.
La déontologie de l’avocat
L’avocat prête serment d’exercer sa profession avec conscience, indépendance, dignité, probité et humanité. Ces principes sont le socle de la déontologie de notre profession, qui régit non seulement les rapports entre les avocats et leurs clients mais aussi les rapports entre avocats. Au delà des principes, la déontologie de l’avocat garantit au client une qualité de prestation.
Différents textes sont venus préciser les obligations déontologiques de l’avocat (RIN). Vous pouvez utilement consulter le site du Conseil National du Barreau pour plus d’informations.
Le secret professionnel
Nombreux sont ceux qui hésitent encore à se confier pleinement à leur avocat. Pourtant, ceux-là doivent savoir que tout se qui se dit entre l’avocat et son client est soumis au secret professionnel.
Le secret s’étend également aux correspondances entre avocats, lesquelles sont confidentielles, sauf quelques exceptions désormais prévues par la loi. Cette confidentialité permet à l’avocat de mener à bien l’une de ses missions : la négociation.
En effet, les propositions formulées à un moment donné ne lieront pas le client qui décidera finalement pour une raison ou une autre, de ne pas y donner suite. Seul la signature d’un accord engagera les parties.
Les mentions de spécialisation
Hormis les avocats qui ont bénéficié d’équivalences lors de la création des mentions de spécialisation, seuls sont qualifiés de spécialistes les avocats qui justifient de quatre années d’exercice dans la matière concernée et qui réussissent un examen spécifique.
Il est aujourd’hui question de réformer les spécialisations, qui ne correspondent pas réellement à la réalité de l’exercice de la profession. C’est d’ailleurs pourquoi les avocats font souvent référence aux activités dominantes.